- 75 cl - Bouteille

2550€ HT
De la fondation du prieuré de Saint-Vivant, à l’orée du Xème siècle, à l’époque contemporaine, le Domaine de la Romanée-Conti et ses vins sont riches d’une belle et longue histoire. Le nom sous lequel tous les amateurs de vin connaissent le domaine tarde cependant à apparaître. Si les premières vignes sont plantées par les prieurs au cours du XIIIème siècle, c’est au "Cloux des Cinq Journaux", puis au "Cros des Cloux" (cloux étant une graphie ancienne de clos) qu’il faut alors se référer lorsque l’on évoque la parcelle.
En 1651, pour la première fois, la mention "Romanée" se voit accolée au nom de la parcelle et un demi-siècle plus tard, en 1794, confisquée par les révolutionnaires, la parcelle est vendue au plus offrant et rebaptisée "Romanée Conty" pour avoir appartenu, certes brièvement, au prince Louis-François de Bourbon-Conti.
En 1869, à 79 ans, Jacques-Marie Duvault Blochet concrétise le rêve d’une vie en rachetant le Domaine de la Romanée-Conti. Transmis à la famille De Villaine par l’intermédiaire de Dominique Chambon, arrière-petite-fille de Jacques-Marie Duvault Blochet et épouse d’Edmond Gaudin de Villaine, codétenu par la famille Leroy depuis 1942, le Domaine de la Romanée-Conti produit au XXème et au XXIème siècle l'un des vins de Bourgogne les plus prisés au monde.
Le Dmaine de la Romanée-Conti est au cœur de ce qui fait le mythe de la Bourgogne, ne proposant quasiment que des grands crus. Peu d'étiquettes suscitent une telle admiration et une telle passion (hors de toute raison, diront certains).
Les vignes atteignent désormais un âge moyen très élevé. Leur culture, largement inspirée par la biodynamie (mais sans jamais le revendiquer), permet à chaque terroir d’exprimer à travers les raisins ses particularismes avec une force insurpassable. Les vinifications sont d’une simplicité quasi biblique : le raisin est peu ou pas du tout égrappé, les températures ne sont jamais manipulées pour obtenir davantage de couleur ou des arômes plus marqués ; l’élevage s’effectue en bois neuf et le logement, en première année, dans l’admirable cave des anciens moines de Saint-Vivant, permet de gagner en fraîcheur aromatique.
Du Corton, cohérent, terrien et généreux au puissant et félin Richebourg, en passant par les fins et vigoureux Echezeaux et le Grands-Echezeaux, et la merveilleusement élégante Romanée-Saint-Vivant, les vins se déclinent telle une collection de joyaux. Toujours fidèle à elle-même, La Tâche donne un des vins les plus complets de la Bourgogne, tandis que la Romanée-Conti offre un bouquet unique au monde, et la plénitude si divinement légère de son corps. Intense et profondément mûr, le Montrachet prend, après huit à dix ans de vieillissement, un équilibre réellement sublime qui rend, en comparaison, tous les autres vins de l'appellation bien pâles. 2019 voit l’arrivée du Corton-Charlemagne, issu de quatre parcelles totalisant 3 hectares.